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dimanche 19 juin 2011

l'urgence d'une campagne nationale de sécurité routière

le Cameroun connaît une recrudescence sans précédent d'accidents de circulations. Les routes camerounaises sont devenues de véritables hécatombes. Au Cameroun, le nombre de morts sur nos routes est en constante augmentation. Si en 2007, on dénombrait 990 décès liés à l’insécurité routière en 2007, trois ans plus tard, le chiffre est de plus de 1.500 tués par an. Au Cameroun , pour la seule année 2008, l’on a dénombré 7020 accidents, 11 604 blessés et 1450 tués. En 2009, d’après le rapport mondial sur la sécurité routière publié par l’Organisation mondiale de la santé, le nombre de morts sur nos routes s’est élevé à 1200.
D’après les mêmes sources, sur 100% de conducteurs circulant sur nos routes, 70% roulent sans attacher la ceinture de sécurité, 60% ne respectent pas les limitations de vitesse et 70% opèrent en état d’ébriété. Au nombre des causes évoquées par les associations de lutte contre l’insécurité routière, se trouvent l’excès de vitesse, la fatigue, la mauvaise application du code de la route et le manque de moyens financiers. « Le Fonds routier fait une dotation de 700 millions au gouvernement chaque année. Mais celle-ci est insuffisante. Il faut 3 milliards par an sur 5 ans pour diminuer les accidents de moitié », plaide Martial Missimikim  le directeur de l’Ong de prévention routière Sécuroute.
Le gouvernement se doit de mener une action énergique pour remédier à cette état de choses. L'urgence d'une campagne nationale de sécurité routière s'impose plus que jamais. L'enjeu de la sécurité routière est devenu au Cameroun un véritable enjeu national. Voilà un thème qui devrait occuper une place prépondérante dans les prochaines campagnes électorales et les programmes des partis politiques. Mais à quand la prise de conscience?



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