Qui suis-je?

Passionné par l'information et l'actualité, je vous présente l'actualité foisonnante de mon pays, le Cameroun. Bonne lecture!

dimanche 10 juillet 2011

le vote de la diaspora camerounaise en débat!

Comme la plupart d’entre vous, j’ai appris avec surprise la présentation du projet de loi autorisant les Camerounais résidant à l’étranger à voter aux élections présidentielles et aux referendums organisés sur le territoire national.
 La première question qui me vient à l’esprit est la suivante : depuis quand faut-il une loi pour que les citoyens prennent part à un scrutin de leur pays? Et le DROIT de vote alors? Le vote est un DROIT du citoyen et non un privilège qui lui serait accordé par le prince, au gré des enjeux politiques et électoraux…Mais comme au Cameroun, on tend à tout présenter comme un fait du prince…En effet, pour les tenants du parti au pouvoir, il s’agit là de la concrétisation de la promesse fait il y’a deux ans par le Président de la République, Paul Biya, à l’adresse de ses compatriotes, lors de sa visite officielle en France, en Juillet 2009.

 Mais en fait, tout ce branle-bas revient à mettre en ouvre des dispositions visant à faire voter les camerounais vivant à l'étranger, sans que ceux-ci soient obligé de rentrer au Cameroun pour s'inscrire sur les listes électorales et  qu’ils puissent voter sur place. Sinon, l'interdiction formelle de voter à l’étranger n'a jamais existé. La mise en œuvre de telles dispositions est un rôle dévolu à l’État.  Pourquoi on essaie de nous faire croire qu’il s’agit d’une manne présidentielle? La plupart des pays dans le monde ont mis en œuvre ces dispositions depuis belle lurette, dont de nombreux pays africains : le Mali, le Bénin, le Gabon, le Niger etc

Les véritables revendications électorale auxquelles il serait urgent d’apporter une réponse sont ailleurs : quid donc du code électoral unique, de la composition  et du rôle controversé d’ELECAM, des pouvoirs dévolus à l’administration dans le processus électoral?

En ce qui concerne les revendications de la diaspora camerounaise, la plus fondamentale est ailleurs : la double nationalité.
 D’ailleurs comment les camerounais de la diaspora iront-ils voter puisque plusieurs d’entre eux ne sont plus considérés comme camerounais?  Mais on joue à quoi là?

Aucun commentaire: