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mardi 24 juillet 2012

Le Rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à l'alimentation, Olivier De Schutter, a attiré l'attention sur la persistance de l'insécurité alimentaire au Cameroun. Manifestement, les mesures prises suite aux émeutes de la faim de 2008 sont insuffisantes, voire inappropriées.

« La volonté politique ne manque pas au Cameroun. Mais il n'est pas certain que la stratégie poursuivie soit celle qui soit la plus proche des intérêts des populations vulnérables en matière d'accès à l'alimentation », a déclaré M. De Schutter lors d'une conférence de presse clôturant sa mission officielle au Cameroun. Face à la colère de la population, descendue dans les rues en 2008 pour lutter contre les hausses des prix alimentaires, une stratégie basée sur des solutions rapides a été initiée. Des mesures déjà en cours ont été amplifiées : réduction des taxes à l'importation sur quelques denrées de base et développement des méga-plantations. Leur impact est moindre, particulièrement pour réduire la pauvreté en zone rurale, très touchée.

Le rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation juge «l’insécurité alimentaire forte, avec une malnutrition chronique». D’après les données statistiques contenues dans son rapport, «environ 33% des enfants souffre de malnutrition chronique. La situation est particulièrement grave dans les zones rurales, comme en témoigne l’indice d’insuffisance pondérale chez les enfants, affectant 20% en milieu rural contre 7% en milieu urbain. 81% de ménages ruraux en insécurité alimentaire dans le Nord».

Alors que l’augmentation du prix du carburant est à nouveau envisagée au Cameroun au cours des prochains jours, dans un contexte politique tendu, on se demande quid de la survie des populations.

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