Le boycott de l'élection présidentielle par la diaspora

De nombreuses associations de la diaspora appellent ces derniers jours au boycott de l'élection présidentielle d'octobre prochain.
Le gouvernement camerounais croyait avoir frappé un grand coup en accordant le droit de vote aux camerounais de la diaspora. Longtemps privés de ce droit fondamental, la diaspora, dans sa grande majorité, ne se laisser pas berner. De plus en plus consciente de l'enjeu qu'elle représente, c'est le moment où jamais de se faire entendre...en allant pas voter.

En effet, si l'on s'entend pour dire que le code électoral camerounais ne garantit pas la tenue d'une élection présidentielle transparente et crédible au Cameroun. L'abstention devient en notre sens, un devoir moral, particulièrement pour les camerounais de la diaspora. L'organisation des élections dans les représentations diplomatiques du Cameroun sont entièrement sous le bon vouloir de l'administration dont on est en droit de douter de l'indépendance. Organisées à la va-vite, plus pour manipuler l’opinion internationale qu’autre chose, l’organisation des élections dans les représentations diplomatiques camerounaise viendra encore ajouter aux risques de fraudes majeures qui entachent l’organisation des élections au Cameroun.

Or, l’enjeu majeur de ces élections présidentielles n’est autre que celui de la participation électorale. L'on a vu quelle énergie le gouvernement a mis pour convaincre les camerounais à s’inscrire sur les listes électorales. Lorsque l’on ne connait ni les futurs candidats à l’élection présidentielle, encore moins leurs programmes, le taux de participation est alors retenu comme seul moyen de crédibiliser le scrutin, du moins, aux yeux de l’opinion internationale.

Parce que pour nous autres camerounais…c’est limpide comme l’eau de source : il n' ya pas match !